La déclinaison R vient chapeauter la gamme AMG GT.
Sous le capot, le V8 4.0 biturbo est porté à 585 ch, soit 75 ch de plus que la GT S. Le couple atteint pour sa part 71.4 mkg et est disponible sur une plage très large, de 1 900 à 5 500 tr/mn. La R colle ainsi 0.2 s à la S sur le 0 à 100 qu’elle abat en 3.6 s. Outre la hausse de puissance significative et quinze kilos de sauvés par rapport à la S, la GT R embarque nombre de nouveautés à commencer par une aéro active, comme sur une 911 Turbo. Elle dispose par exemple d’un train arrière directionnel (1.5 ° d’angle maxi) ou encore de combinés filetés réglables manuellement pouvant travailler de concert avec l’amortissement piloté AMG Ride Control. Un contrôle de traction paramétrable selon neuf modes -indépendamment de l’ESP (totalement déconnectable)-, repris directement de l’AMG GT3 de compétition, est également de la partie.
L’affiliation avec la course se retrouve aussi à l’extérieur avec la grille de calandre verticale. Le bouclier avant accueille des entrées d’air élargies tandis que la jupe arrière intègre une sortie d’échappement centrale ultra suggestive (deux autres canules plus discrètes sont logées de part et d’autre du diffuseur). A noter que les ailes ont été tirées de 46 mm à l’avant et 57 mm à l’arrière. Les jantes ? Forgées, exclusives et montées en 19 et 20 pouces. Quant à la couleur Green Hell Magno AMG spécialement créée pour l’occasion, elle fait référence à l’Enfer Vert, surnom du Nürburgring où la GT R a été développée. Enfin, l’habitacle reste très proche de celui des GT et GT S, sièges baquets et commande du contrôle de traction mis à part. J. Chaouite